Chacun de ses romans est un cabinet des merveilles, les monstres y côtoient les rêves, les moments oppressants succèdent aux délicatesses, les sombres cavités sont colmatées par des fulgurances proches de la perfection.
Certains de ses personnages endossent souvent une sorte de perversité, d’obsession, de tourments, de cruauté, de folie et font face à ceux qui sont habillés de sagesse, ou de résignation.
Ogawa faufile le tragique, bâtit le flux quotidien pour nous coudre un monde prêt à réver.
Wictoriane
(crédit photo : Yoko Ogawa au Mas Saint Martin via le site d'Hubert Nyssen)